Un investissement de 2 milliards d’euros pour une usine de batteries à Douai, c’est cet exemple qu’a choisi le Président de la République pour saluer les résultats d’une attractivité économique retrouvée.
Emmanuel Macron s’est donc rendu lundi dernier sur le site industriel de Renault de Douai, en amont de l’ouverture du sommet annuel « Choose France ».
Il y a quatre ans, le Président de la République s’engageait auprès des constructeurs pour que l’Hexagone soit à l’avant-poste de l’automobile électrique. L’objectif était clair : après des décennies où droite et gauche ont laissé les industries quitter la France, il fallait se ressaisir en misant sur les industries d’avenir.
Aujourd’hui, cette ambition se concrétise : le chinois Envision investit massivement pour la construction d’une « giga-usine » de production de batteries, dans le cadre du pôle ElectriCity que lancera l’entreprise Renault dans le Nord en 2022. L'arrivée d'Envision à Douai créera près de 1 000 emplois d’ici 2024, et permettra la production de 500 000 véhicules électriques dans les années à venir.
Le Président de la République a salué ce projet qui permettra à la fois de gagner en indépendance, de relever le défi climatique, et de développer l’emploi industriel.
Après la Giga factory ACC du groupe PSA à Douvrin, la Région qui avait remplacé la mine par l’automobile reste engagée dans cette filière en prenant le virage de la transition. Ces investissements développeront les emplois.
Ce n’est pas en faisant de l’incantation que l’on parvient à ces résultats, mais en agissant. La majorité présidentielle en redonnant au pays de l’activité industrielle, garantit des emplois.
Ce projet n’a été possible que parce que la France a retrouvé son attractivité, en menant des réformes nécessaires, en allant chercher les investisseurs, en leur offrant les conditions susceptibles d’emporter la décision de choisir la France… et en l’occurrence notre région et nos bassins d’emploi.
Favoriser l’innovation et la croissance par la loi PACTE, la simplification et numérisation des démarches administratives des entreprises, réformer la formation, la fiscalité…l’arsenal législatif voté depuis quatre ans porte ses fruits.
A noter : 44% des investisseurs étrangers jugent « France Relance » plus performant que les autres plans de relance européens.
C’est ainsi que la France a été désignée pour la deuxième année consécutive, pays le plus attractif d’Europe en termes d’investissements étrangers. J’ai plaisir à appartenir à cette majorité de combat pour l’industrie et pour l’emploi : non seulement nous avons stoppé l’hémorragie des emplois industriels mais nous en recréons !
Avec 985 projets, dont 341 manufacturiers et industriels, et 115 en recherche et développement en 2020, la France s’est maintenue au 1er rang européen des investissements étrangers en 2020.
Le Premier ministre quant à lui, avait choisi l’Eure-et-Loir pour symboliser l’attractivité et la reconquête industrielle de la France, dans le cadre de ce sommet « Choose France », sur le site de production du groupe familial allemand Vorwerk. Cette entreprise allemande, qui produit le célèbre « Thermomix », va créer 850 emplois en France, dont 160 sur le site normand visité par le Premier ministre.
Comme l’illustre ce projet, le sommet Choose France permet au Gouvernement de valoriser l’ensemble des territoires et des atouts français auprès des investisseurs étrangers.
Le bilan des trois premières éditions est très positif
- 35 projets en sont issus, pour un montant total de 6,5 milliards d’euros ;
- en France, près de 30 000 emplois ont été créés grâce à ces projets.
Et ce n’est pas fini ! A la clef de cette 4ème édition, 3,5 milliards d’investissements et 7 000 emplois sont d’ores et déjà annoncés.
Notre principal problème devient désormais- et c’est une remontée de terrain unanime, de faire en sorte que les postes recherchés soient pourvus et de s’assurer que les demandeurs d’emplois reçoivent les formations ad hoc pour être en mesure de les satisfaire.