Une reprise économique forte et une politique inédite en faveur du pouvoir d’achat des Français

Le rapport économique, social et financier 2022 est publié, il recense les prévisions macroéconomiques et de finances publiques.

C’est un préalable à un moment important, le débat et le vote au Parlement du Projet de Loi de Finances (PLF2022).

Ce rapport permet de dresser un premier bilan économique de la crise liée à l’épidémie de la COVID19 mais également celui du quinquennat.

La reprise économique est confirmée

En dépit de l'importance du choc inhérent à la crise sanitaire et ses mesures de freinage, l’économie a rapidement et fortement rebondi.

La croissance attendue s’élève à plus de 6% en 2021, et 4% en 2022, plaçant de ce fait la France en tête des principales économies européennes.

Les mesures d’urgence ont permis de préserver la capacité de rebond de l’économie de notre pays, et France Relance - plan mis en œuvre rapidement dès l'été 2020 - ont permis une reprise portée par un redressement marqué l’investissement, puis la consommation, et ce, à mesure de l’amélioration de la situation sanitaire.

Sur les 100 milliards d’euros prévus dans le cadre de France Relance, dont près de 40 milliards proviennent de l’Union Européenne, 70% devraient être engagés d’ici la fin de l’année. Cet effort se poursuivra et se prolongera dans le cadre du plan d’investissement France 2030 dévoilé récemment par Bruno Le Maire.

Une reprise profitable à l’emploi

En parallèle, la situation sur le marché́ du travail s’est également fortement améliorée en 2021, avec notamment un fort rebond de l’emploi au premier semestre, permettant à l’emploi salarié de retrouver, puis dépasser, son niveau pré-crise. Depuis le début du quinquennat, ce sont ainsi près de 827 000 emplois salariés qui ont été́ créés … malgré́ la crise !

 Ainsi, plutôt que de subir une vague de chômage, nous sommes confrontés à des difficultés de recrutement dans plusieurs secteurs (voir ma semaine de députée : https://marguerite-deprez-audebert.fr/ma-vie-de-deputee/411-mes-semaines-de-rentree-du-28-aout-au-12-septembre). Les mesures massives de protection de l’emploi déployées par la crise y ont fortement contribué.

Concernant les finances publiques ̧ le déficit public s’élèverait à 8,4 % du PIB en 2021, et la dette à 115,6 %. Le retour de l’activité a permis de contenir le déficit public en dessous de 9 %, en dépit de l’intervention publique massive déployée pour limiter les effets de la crise. En 2022, le rebond de l’activité permettrait de réduire fortement le déficit, à 4,8 % du PIB, et la dette publique, à 114 % du PIB.

Ce quinquennat a permis une progression inédite du pouvoir d’achat des Français

Cette forte progression du pouvoir d’achat a principalement deux moteurs :

  • les mesures socio-fiscales du quinquennat qui bénéficient directement aux ménages ;
  • le dynamisme de l’économie qui favorise l’emploi, les salaires et la croissance.

Les importantes mesures mises en œuvre depuis 2017 ont permis une hausse significative du pouvoir d’achat, quel que soit le niveau de vie :

  • La hausse des prestations sociales,
  • la revalorisation des pensions retraite,
  • la baisse des cotisations sociales,
  • la baisse de l’impôt sur le revenu, et la fin de la taxe d’habitation (voir infographie Le Parisien, source DGFIP),
  • le chèque énergie, …

Le pouvoir d’achat des Français a ainsi augmenté de 8% entre 2017 et 2022, soit deux fois plus vite sous ce quinquennat que sous les deux précédents.

Les ménages les plus modestes bénéficient de la progression de pouvoir d'achat la plus importante en pourcentage.

Les classes moyennes, quant à elles, ont massivement bénéficié de la suppression de la taxe d’habitation et de la baisse de l’impôt sur le revenu.

Les ménages les plus aisés ont bénéficié́ de la transformation de l’impôt de solidarité́ sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) et de la mise en place du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital. Inciter les flux financiers vers l’économie réelle, source d’emploi, au détriment de la rente immobilière.

Le gain est particulièrement fort pour les actifs dont les revenus sont modestes. Ainsi, un travailleur célibataire rémunéré́ au Smic peut désormais gagner 170€ de plus par mois, soit l'équivalent d’1,7 mois de salaire en plus sur un an.

Au-delà de ces mesures de transfert, c’est bien la création d’emplois engagée depuis 2017 qui constitue le premier moteur de la hausse du pouvoir d’achat.

827 000 emplois ont été créés sur ce quinquennat, sachant qu’une reprise d’emploi permet un gain de revenus de 90% en moyenne.

L’ensemble de ces données confirment la nécessité d’une politique où la priorité est donnée au travail, et au travail qui paie, qui est menée par le Gouvernement depuis 2017.

Je salue donc le retour à une croissance forte et durable qui bénéficie à tous.  La croissance cumulée a été plus élevée en France par rapport à celle des grands pays européens.

Ce dynamisme provient, en particulier, de l’investissement - le plus élevé d’Europe - ce qui a un lien direct avec la politique en faveur des entreprises de baisse massive d’impôts, d’un montant de 25 Md€ annuels.

Favoriser l’investissement pour créer des richesses dans notre pays et, en même temps, en assurer une meilleure répartition, le tout au milieu d’une crise sanitaire et économique sans précédent, … voilà un résultat envié dans le monde entier.

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