Zoom sur les mesures en faveur de l’égalité et le pouvoir d’achat

Malgré ce que certains affirment ressentir, ce  quinquennat  aura été bénéfique pour le pouvoir d’achat des Français :

depuis 2017, le revenu des ménages a augmenté en moyenne de 0,9 %, soit environ 300 euros, par an. Cette hausse est plus élevée que celles enregistrées sous les mandats de François Hollande (+ 0,1 % par an) et Nicolas Sarkozy (+ 0,2 % par an).

L’augmentation du pouvoir d’achat des Français est le fruit d’une politique économique et sociale ambitieuse menée autour de deux axes :

  • Valoriser le travail et le pouvoir d’achat des Français pour financer notre modèle social sans augmenter les impôts et les cotisations ;
  • Protéger les Français face aux crises sanitaires et économiques avec détermination, notamment dans le cadre des mesures prises durant la pandémie de Covid-19 et du plan de relance.

Les résultats de cette politique se reflètent aussi dans la baisse du taux de chômage : celui-ci a été, au niveau national et au dernier trimestre 2021, de 7,4 %, soit le taux le plus bas depuis 2008. Dans notre département, il est tombé à 8,4 % traduisant une baisse significative et réduisant l’écart . Cela est une véritable réussite dont les Français peuvent être fiers, compte tenu notamment des impacts de la crise sanitaire et économique !

La guerre en Ukraine et les tensions inflationnistes qu’elle engendre, en particulier sur les prix de l’énergie et des denrées alimentaires, nous mettent cependant devant de nouveaux défis qui nécessitent la mise en place de mesures plus ambitieuses à l’avenir.

Un  bilan positif du quinquennat

La valorisation du pouvoir d’achat, résultat d’une politique ambitieuse en faveur de l’emploi et d’allègements fiscaux ciblés

La hausse du pouvoir d’achat est d’abord le fruit du travail des Français : depuis la fin 2017 et la fin 2021, un million d’emplois ont été créés dans notre pays.

Cet effort en faveur de l’emploi se focalise en grande partie sur les jeunes : l’an dernier, 718 000 contrats d’apprentissage ont été signés. C’est un chiffre record qui a battu celui de 2020 ( près de 500 000 contrats signés).  S’y ajoute la plateforme « 1 jeune, 1 solution » qui a permis à 2,6 millions de jeunes de trouver soit un emploi, un contrat d’apprentissage ou une formation. Dans le cadre de cette mesure, les entreprises peuvent bénéficier d’une aide à l’embauche d’un montant maximum de 5 000 à 8 000 euros, en fonction de l’âge de l’apprenti.

Ce dispositif a été complété, l’an dernier, par une autre mesure qui cible en priorité les jeunes : le Contrat d’engagement jeune (CEJ) s’adresse aux moins de 26 ans les plus éloignés de l’emploi. Ceux-ci peuvent bénéficier d’un accompagnement intensif et d’une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros.

Si le chômage a longtemps été considéré comme une fatalité, nous avons pu briser cette spirale et donner un nouvel élan à notre économique. Celui-ci se reflète aussi dans les allègements fiscaux en faveur des classes moyennes et des ménages plus modestes.

Parmi ces mesures, la baisse de l’impôt sur le revenu a notamment bénéficié aux Français touchant des revenus moins élevés. Ainsi, plus de 18 millions de ménages ont vu leurs impôts baisser d’en moyenne 300 euros par an. Pour que le travail paie plus, la défiscalisation des heures supplémentaires a, elle aussi, permis en moyenne un gain de 200 euros nets par an pour un salarié payé au SMIC.

S’y ajoute, sur le plan du logement, la suppression de la taxe d’habitation qui priorise, dans un premier temps, la classe moyenne et les foyers plus modestes, et a permis des économies annuelles de plus 730 euros en moyenne par foyer.

Si le soutien à l’emploi, notamment celui des jeunes, et au pouvoir d’achat a permis de réaliser des avancées concrètes, n’oublions pas les mesures historiques mises en place par l’État pour faire face à la crise économique engendrée par la pandémie.

Pendant la pandémie, une mobilisation  de moyens historique pour protéger  les emplois

Mesure phare du « quoi qu’il en coûte », le chômage partiel a ainsi permis d’éviter le chômage de masse en mobilisant 35 milliards d’euros. Ainsi, au plus fort de la crise, 9 millions de salariés ont bénéficié de ce dispositif qui a permis de préserver leurs emplois.

Concernant les défis allant au-delà de la crise sanitaire, notamment la hausse des prix, des mesures complémentaires ont été prises récemment , comme le chèque inflation de 100 euros pour 38 millions de Français, le bouclier tarifaire pour les prix de l’énergie ou encore la remise carburant de 18 centimes par litre.  

Aujourd’hui, pour faire aux défis de moyen et long terme, ce sont les plans « France Relance » et « France 2030 » qui mobilisent 130 milliards d’euros pour soutenir les filières d’avenir dans l’industrie, dans l’écologie et dans le numérique. Ces investissements sont nécessaires pour préserver et renforcer le dynamisme, la productivité et l’emploi en France.


Un  projet ambitieux pour le second quinquennat

Si les cinq années qui viennent de s’écouler ont contribué à la hausse du pouvoir d’achat des Français, grâce au soutien à l’emploi, aux allègements fiscaux et aux mesures de protection pendant la crise, les défis nouveaux auxquels nous sommes confrontés rendent nécessaire la mise en place de mesures plus ambitieuses.  Il s’agira que les plus vulnérables soient ciblés par ces mesures.

Financer notre modèle social grâce au travail et faciliter le recours aux aides

D’abord, nous devons maintenir les boucliers des prix du gaz et de l’électricité. Ensuite, nous voulons que tous les Français qui sont éligibles aux aides puissent en bénéficier. C’est la raison pour laquelle Emmanuel Macron propose de rendre automatique le versement des aides, comme la prime d’activité, les allocations familiales, le RSA ou encore les APL. L’objectif est d’éviter le non-recours aux aides et de lutter contre la fraude.

Le nouveau contrat social que propose le « président-candidat » s’articule autour d’un pacte intergénérationnel. Dans ce cadre, c’est le travail, et non des hausses d’impôts, qui doit être au cœur de nos efforts visant à financer notre modèle social.

C’est la raison pour laquelle nous visons, avant tout, à aller plus loin dans la lutte contre le chômage : l’objectif pour les 5 années qui viennent, c’est le plein emploi ! C’est grâce au travail que nous pourrons faire face au vieillissement de la population et proposer des solutions adaptées. Y figurent, à titre d’exemples, l’augmentation de la retraite minimale à taux plein à 1 100 euros par mois ainsi que la mise en place de la « Prime Adapt’ » qui doit permettre aux personnes âgées de continuer à habiter chez elles grâce à une prise en charge d’une grande partie des travaux d’adaptation de leur logement.

Poursuivre les efforts en matière d’allègements fiscaux

Comme la politique fiscale des cinq dernières années a eu des impacts positifs sur le pouvoir de d’achat, nous souhaitons continuer sur cette voie, par exemple en permettant à tous les couples qui vivent ensemble de réduire leurs impôts comme s’ils étaient mariés. Par ailleurs, la suppression de la redevance audiovisuelle permettra aux Français soumis à cette redevance d’économiser 138 euros par an.

La mesure centrale que nous proposons pour renforcer le pouvoir d’achat des Français, c’est l’augmentation de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) ou prime dite Macron. Mise en place en 2018, la PEPA peut s’adresser à tous les salariés dont la rémunération est inférieure à 3 SMIC. Les entreprises peuvent décider de verser cette prime aux salariés ; elle est exonérée d’impôts et de cotisations sociales. Initialement, son montant a été de 1 000 euros avant d’être doublé en 2021 pour les entreprises de moins de 50 salariés et celles ayant signé un accord d’intéressement.

Le programme pour les 5 prochaines années propose de tripler le montant de la prime Macron afin de permettre des versements en faveur du pouvoir d’achat des salariés, d’un montant maximum de 3 000 ou 6 000 euros.

Il s’agit donc de renforcer le partage des profits au sein des entreprises grâce à la consolidation de cette prime défiscalisée.

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