violences faites aux femmes

le combat se poursuit.

Le 25 novembre 2017, le président de la République, Emmanuel Macron, érigeait l’égalité entre les femmes et les hommes en Grande cause du quinquennat : « Pour cela, je me suis en effet engagé à ce que la cause du quinquennat soit celle de l’égalité entre les femmes et les hommes et le premier pilier de cette cause, c’est bien la lutte pour l’élimination (complète) des violences faites aux femmes… c’est une question de dignité pour notre République ».

Quatre ans plus tard, lors de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le gouvernement a réaffirmé cette priorité et la nécessité de #NeRienLaisserPasser face aux agresseurs.

Car le combat  ne doit jamais s’arrêter. La ministre Marlène Schiappa est venue dans le Pas de Calais cette semaine pour le rappeler.  Il s’agit d’un changement de société, long et difficile, mais que la majorité présidentielle a décidé de mener avec détermination.

C’est le cœur et l’objet de cette nouvelle campagne de communication gouvernementale qui vient valoriser les soignants, les forces de l’ordre, les avocats, les magistrats, les répondantes du 3919, les associations et tous ceux qui luttent au quotidien contre les violences.

L’objectif est dès lors, de favoriser la libération de la parole des femmes en leur montrant l’ensemble des relais de confiance à leur disposition.

L’ensemble des mesures déployées depuis 2017 vient confirmer cet engagement de l’État et de l’ensemble des réseaux professionnels, engagés sur le terrain aux côtés des associations pour protéger et accompagner les victimes et témoins.

Quatre lois votées en quatre ans, 46 mesures issues du « Grenelle », ont conduit au déploiement de dispositifs extrêmement concrets produisant déjà leurs effets. Prévenir les violences, protéger les victimes, sanctionner et lutter contre la récidive, voilà les objectifs.

Beaucoup de mesures qui passent par des numéros et plateformes d’urgence, augmentation des unités d’accueil et formations du personnel, de la sensibilisation dans le système éducatif et l’enseignement supérieur, des demandes de protections facilitées, des places d’hébergement supplémentaires et attribution de logements sociaux en augmentation pour les victimes, des sanctions, contrôles et un accompagnement renforcés pour les auteurs de violences, …

Le Gouvernement a décidé, le 9 juin dernier, d’en ajouter six nouvelles à la suite des terribles féminicides de Mérignac et Hayange. Des mesures visant à renforcer les coordinations locale et nationale ainsi qu’à toujours mieux protéger les victimes et suivre les auteurs. Certaines sont d’ores et déjà mises en œuvre, tel que le renforcement du déploiement des téléphones grave danger (TGD) disponible ainsi que des bracelets anti-rapprochement (BAR). Sur les 46 mesures issues du « Grenelle des violences conjugales » lancé le 3 septembre 2019, 37 sont effectives et 9 sont en cours de réalisation.

Ainsi au 3 novembre, 3 036 Téléphones Grave Danger ont été déployés et 1 969 attribués et 676 bracelets anti-rapprochement ont été prononcés.

L’effort d’ouverture de nouvelles places d’hébergement sera poursuivi avec 1 000 nouvelles places supplémentaires en 2022 ce qui portera le nombre à 9 000, tandis que 5 000 téléphones grave danger seront rendus disponibles en 2022.

En 2020, les violences conjugales ont bondi de 10 % en France. Soit 159 400 victimes recensées et 102 femmes ont été tuées par leur conjoint. Un constat toujours glaçant.

Situation préoccupante dans le Pas de Calais

Dans le Pas-de-Calais, entre dix et quinze hommes sont interpellés chaque week-end, pour des violences conjugales ou intrafamiliales uniquement dans les secteurs protégés par la police. 11% d’augmentation de plaintes pour violences conjugales sur les premiers 8 mois de l’année sont constatés et 44% du nombre de plainte pour violences sexuelles.

Dans le Béthunois et le Bruaysis, la police a traité 1 500 dossiers de violences intrafamiliales soit 35% d’augmentation, dont 700 concernent des violences conjugales … une augmentation de 63% par rapport à 2020 sur la même période !

Dans la zone dite Gendarmerie, il a été constaté 43% de hausse des violences intrafamiliales dont 60% sont subies par les femmes.

Nos services de la Police nationale et de la Gendarmerie sont donc particulièrement mobilisés au quotidien.

Afin de renforcer l’accueil, la pris en charge et l’accompagnement des victimes, Le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de lancer une expérimentation de prise de plaintes hors des locaux de police à compter du 15 novembre dernier, pour une période de 6 mois.

6 circonscriptions de sécurité publique (CSP) ont été désignées au niveau national pour expérimenter ce dispositif, dont 2 dans le Pas-de-Calais, à Arras et Calais. La prise de plainte hors les murs y sera assurée 7j/7 et 24h/24 au domicile, dans des locaux associatifs ou municipaux, services hospitaliers, … dans un environnement rassurant et confidentiel.

Un bilan intermédiaire de cette expérimentation sera réalisé rapidement, le 15 janvier, afin d’évaluer à terme la pertinence de son extension territoriale.

 

Pour en savoir plus : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2021/11/Tous-mobilises-contre-les-violences-conjugales-DP-25-11-2021.pdf

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