Les investissements du Ségur de la Santé :

1,4 milliard pour les Hauts-de-France

Sept mois après l’annonce du plan de relance des investissements Ségur avec une déconcentration désormais affichée, l’ARS Hauts-de-France a élaboré sa stratégie régionale des investissements en santé pour 2021-2030.  Le contexte sanitaire sans précédent se devait avoir une réponse urgente, dans un délai extrêmement court.

Là où le dernier programme d’investissement 2007-2012 était concentré à 81% sur les gros Centres Hospitaliers, et nous l’avions promis, le côté territorial des investissements a était pris en compte.

La méthode de « Ma Santé 2022 » et du « Ségur de la Santé » ne ressemblent plus à ce qui a été fait précédemment. Faire confiance aux acteurs, donner des marges de manœuvre pour définir les réponses les plus adaptées aux besoins des territoires, telles sont les marques de fabrique de la stratégie régionale en Hauts-de-France.

Changement de méthode également, car la stratégie est issue d’une discussion abondante et constructive avec les acteurs de terrain et les élus locaux ; c’est une œuvre collective.

Les CPTS, les hôpitaux et cliniques de proximité, les Ehpad, les établissements sanitaires et médicaux-sociaux ne sont plus oubliés.

Les Ehpad, un dossier particulièrement suivi par Brigitte Bourguignon, ministre chargée de l’Autonomie : « la crise a accéléré notre prise de conscience de l’obsolescence du modèle de l’Ehpad. Les Français ne veulent plus d’établissements vétustes, dépersonnalisés, ou isolés. Notre stratégie fera de l’Ehpad un lieu plus médicalisé pour les résidents, avec un accompagnement en soins accru et le recours au numérique. L’Ehpad de demain sera aussi plus ouvert sur son territoire, grâce à des tiers lieux qui amèneront la vie culturelle, sportive et associative au sein des établissements. Enfin, l’Ehpad deviendra un véritable lieu de vie respectueux de l’humain, et chaleureux pour tous, dont les professionnels. L’État prévoit une enveloppe de 2,1 milliards d’euros sur quatre ans, dont 450 millions d’euros ont déjà été mobilisés en 2021. L'agence régionale de santé (ARS) aura une mission de concertation impérative avec les acteurs professionnels locaux et collectivités territoriales. »

Tous les territoires ont désormais la visibilité sur les projets qui amélioreront leur prise en charge. Le territoire est le centre de notre politique.

Tous les projets priorisés répondent aux besoins de santé identifiés par les acteurs. Le « Ségur » garantira donc l’accès aux soins et modernisera l’offre de soins dans tous les territoires.

Le Président Macron et le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran ont annoncé, dans le cadre de la déclinaison régionale du « Ségur de la Santé, » un investissement historique d’1,4 milliard d’euros en Hauts-de-France d’ici 2030, dont :

  • 1,17 milliard iront en soutien de projets structurants qui répondent à des besoins remontés par les établissements,
  • 135,5 millions d’euros seront investis dans des équipements, matériels, pour améliorer le quotidien des soignants,
  • 107 millions d’euros sont dédiés aux EHPAD.

Les axes prioritaires de la stratégie régionale

La sélection des différents projets privilégie les investissements ayant la plus forte plus-value.

Pour le volet sanitaire :

  • Territorialiser, transformer et décloisonner l’offre autour de projets médicaux de territoire associant la ville, l’hôpital et le médico-social ;
  • Réduire les inégalités territoriales d’accès aux soins en maintenant ou renforçant une offre de proximité ;
  • Moderniser et restructurer les services, lutter contre la vétusté des établissements ;
  • Améliorer la qualité et la sécurité des prises en charge des patients ;
  • Réduire la trace environnementale des établissements.

Pour le volet médico-social :

  • Améliorer la qualité de vie des résidents autour de l’humanisation des Ehpad, du développement du sentiment d’être chez soi et de l’ouverture sur l’environnement extérieur (inclusion des résidents dans la société) ;
  • Améliorer la qualité de prise en charge des résidents avec le renforcement des coopérations avec l’extérieur (secteur du domicile, secteur sanitaire, maisons de santé pluriprofesionnelles, cabinets de médecine libérale) et le déploiement de la télémédecine.

Dans notre arrondissement

  • 14 727 206 € pour l’hôpital de Béthune-Beuvry 

Le Centre hospitalier bénéficiera d’un effacement de la dette (prise en charge par l’Etat) d’un montant de 13 524 440 €. Cette reprise de dette permettra à l’établissement de retrouver les moyens d’investir et de se moderniser.  Il bénéficie également d’un montant de 1 202 766 € d’aide à l’investissement.

  • 1,8M€ à Sailly-sur-la-Lys

L’Ehpad « Les près de Lys » connaitra lui d’importants travaux permettant de garantir le respect des normes techniques et de sécurité ainsi que la qualité de l’hébergement et de prise en charge des résidents avec notamment la rénovation des chambres et salles de bain, la réfection de la cuisine ou encore des travaux d’isolation de la toiture.

Comme le rappelle le Professeur Benoit Vallet, directeur général de l’ARS Hauts-de-France, « massif, inédit, historique… Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le pilier investissement du « Ségur de la santé ». Jamais notre région n’a connu une telle mobilisation de moyens financiers en faveur de nos hôpitaux et structures de soins, de nos Ehpad, de nos établissements médico-sociaux. »

Rapidement et visiblement seront  améliorés l’accueil et la prise en charge des patients et résidents et les conditions de travail des professionnels.

Ces 1,4 milliard d’euros s’ajoutent aux autres volets du Ségur déjà déployés, comme la revalorisation de la rémunération des professionnels, ou en pleine expansion comme le numérique en santé.

Territorialiser, transformer et décloisonner l’offre autour de projets médicaux de territoire associant la ville, l’hôpital et le médico-social, réduire les inégalités territoriales d’accès aux soins en maintenant ou renforçant une offre de proximité ; permettre la rénovation et l’investissement dans de nouveaux matériels améliorera la qualité de vie de nos personnels soignants et, en même temps, une meilleure offre de soins et de prise en charge des patients ou résidents.

Les habitants de notre région des Hauts-de-France et notre département du Pas-de-Calais, dont les indicateurs de santé de la population sont au plus bas, en avaient bien besoin !

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