Xème semaine de l’industrie :

Changer de regard sur « l’usine » en inventant un avenir durable

 Depuis 2011, la Semaine de l’industrie valorise ce secteur d’activité et ses acteurs en proposant des événements pédagogiques et de découverte des métiers : visites d’entreprises lors de journées portes ouvertes, job dating, forums des métiers, de visites d'établissements de formation, d'ateliers de découverte du milieu industriel, de webconférences, d’interventions en classe, expositions…

Chaque année, ce grand rendez-vous national contribue à renforcer l’attractivité du secteur, précisément auprès des jeunes. Lors de la dernière édition en 2019 – celle de 2020 avait été annulée en raison de la pandémie due la Covid19 - la semaine de l’industrie avait rassemblé plus de 800 000 participants autour de 4 800 événements organisés sur l’ensemble du territoire.

La semaine de l’industrie est aussi l’occasion de rappeler que l’industrie est une priorité pour bâtir l’avenir de notre pays.

Il y a une convergence forte entre la carte de la désindustrialisation et celle de l'abstentionnisme. Dans les Hauts-de-France, et le Pas-de-Calais en particulier, ce phénomène est visible. Lorsqu'une usine ferme,  c’est tout un éco-système qui est touché ; services du territoire ,  commerces de proximité, classes.  C’est  le territoire qui se dévitalise, et les citoyens se sentent délaissés,

Le Gouvernement a pris a bras le corps ce problème pour inverser la tendance. IL n’y a pas de fatalité à la désindustrialisation.., alors  qu’ailleurs, près de chez nous , notamment en Allemagne et en Italie,  elle est beaucoup moins forte.

Les politiques publiques s’inscrivent dans cet axe de réindustrialisation depuis 2017 .

Avec des résultats, et de nouveaux problèmes à résoudre ……A ce jour, 70 000 emplois dans l’industrie sont non pourvus. Une entreprise sur deux peine à trouver de la main-d’œuvre disponible.

Au-delà des enjeux essentiels de l’accompagnement des entreprises et de la formation dans lesquels nous investissons beaucoup, nous devons rendre les métiers industriels plus attractifs. L'industrie d'aujourd'hui n'est pas celle des années 70 : il est urgent que nous changions de regard sur elle.

C’est un des objectifs de la 10ème édition de la Semaine de l’industrie a lieu du 22 au 28 novembre 2021 dont le thème est "Inventer un avenir durable".

Cette thématique permet d’illustrer et de valoriser l’engagement des acteurs industriels et des partenaires de l’événement dans la transition écologique, numérique, l’économie circulaire et le "Fabriqué en France", valeurs chères notamment à notre jeunesse.

Il met également l’accent sur les initiatives visant à renforcer la mixité des métiers et la sensibilisation des jeunes filles aux carrières industrielles.

Comme le dit notre Ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, « Changer l'image de l'industrie, c'est commencer par emmener des classes de CM1 et de CM2 dans des sites industriels. Un enfant se représente très bien le travail d'un boulanger, d'un pompier, d'un infirmier, mais n'a aucun imaginaire autour des métiers industriels d’aujourd’hui. (…) L’usine ne doit plus être un gros mot ».

POURQUOI PARTICIPER À LA SEMAINE DE L’INDUSTRIE ?

Pendant une semaine est donné la possibilité d’aller à la rencontre des professionnels de l’industrie, s’informer sur des métiers innovants et qui recrutent, découvrir les filières et les formations…

La Semaine de l’industrie c’est l’occasion de :

  • renforcer l’attractivité de l’industrie et de ses métiers ;
  • sensibiliser les jeunes aux métiers de l’industrie et notamment à l’industrie du futur ;
  • soutenir la mixité des métiers et la place des femmes dans l’industrie ;
  • informer le grand public des besoins en recrutement de l’industrie ;
  • promouvoir l’image d’une industrie moderne, innovante et écologique…

La Semaine de l'industrie est pilotée au niveau national par le ministère de l’Économie et des Finances via la Direction générale des entreprises (DGE). Elle mobilise chaque année de nombreux partenaires institutionnels et professionnels : Alliance Industrie du Futur, France Industrie, CCI France, CPME, Syntec Ingénierie, Syntec Numérique, BPIFrance, les DREETS, les ministères du Travail, de l’Éducation nationale, de l’Agriculture et de l’Alimentation et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation...

Retrouvez tous les événements de la Semaine de l'industrie sur le site officiel :   www.semaine-industrie.gouv.fr

Y figurent les évènements organisés dans chaque territoire, dans l’arrondissement de Béthune figurent les actions organisées par le lycée Allendé, l’entreprise Téréos, ou la scierie Algave par exemple. Alors … n’hésitez pas à participer !

Les mesures de la majorité en faveur de l’industrie, de l’emploi et des jeunes

L’industrie est clairement une des priorités pour bâtir l’avenir de notre pays.

Dans les années 2000, nos prédécesseurs rêvaient d'une France sans industrie. Aujourd'hui, nous revendiquons la vocation industrielle de notre pays. C’est d’autant plus important sur ce territoire puisque 18% du PIB de l’arrondissement de Béthune provient de l’industrie, arrondissement le plus industriel de Pas-de-Calais.

Après des décennies de réindustrialisation, nous avons enfin pu rompre avec le déclin industriel. Pour la 1ère fois depuis 2000, nous avons enregistré une hausse de l’emploi industriel dès 2017.

Avec la majorité présidentielle, nous sommes déterminés à maintenir cette dynamique en cette période de sortie de crise et de relance, il faut accompagner notre tissu de PME et d'ETI dans sa modernisation et sa numérisation :

  • Depuis 2018, le dispositif Territoires d’industrie redynamise l’industrie dans près de 150 territoires pour créer des emplois, en priorité dans les territoires qui ont besoin d’un accompagnement économique spécifique ;
  • Le plan de relance France Relance investit 35 milliards d’euros dans la compétitivité de notre économie d’ici 2022 ;
  • Le plan d’investissement France 2030 prévoit de prolonger ces efforts : 30 milliards pour les secteurs d’avenir dans les cinq années à venir (énergies bas carbone, hydrogène, industrie automobile et aéronautique, etc.).

Ces développements doivent permettre aux jeunes notamment de trouver des emplois dans ces secteurs d’avenir. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place des mesures d’accompagnement, en réaction à la crise de la Covid-19.

Il ne suffit pas de mettre de l'argent pour réindustrialiser le pays, ou travailler sur l'image de l'industrie dans la population, il faut également travailler sur les compétences :

  • Le plan 1 jeune 1 solution soutient les entreprises qui embauchent des jeunes et propose des parcours de formation et d’insertion aux jeunes désireux de s’orienter vers les secteurs d’avenir ;
  • 500 000 contrats d’apprentissage ont été signés l’an dernier : un chiffre record qui montre l’importance des formations professionnelles, nous voulons les renforcer ;
  • Le contrat d’engagement jeune, présenté début novembre, vient compléter cette série de mesures en s’adressant aux jeunes les plus éloignés de l’emploi et de la formation.

Grâce à notre politique industrielle, la France est devenue la 1ère destination pour les investissements industriels étrangers en Europe depuis 3 ans, avec le luxe en 2020 de compter en France autant de projets industriels que l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Allemagne réunis…

Enfin nous avons arrêté de perdre des emplois industriels et enfin il s’en recrée.

L'Europe a également un rôle essentiel à jouer contre la concurrence loyale : pour avoir accès à notre marché intérieur, les entreprises doivent jouer à jeu égal avec les nôtres, et avoir notamment une exigence environnementale. Ce sera un de nos combats lors de la Présidence Française de l’Union Européenne (PFUE).

Suppression de la taxe d'habitation, baisse de l'impôt sur le revenu, augmentation de la prime d'activité : nous avons agi pour le pouvoir d'achat, et allons continuer de creuser ce sillon pour améliorer le reste à vivre. La meilleure réponse est un emploi pour chacun et l’industrie y prendra sa part. N’oublions pas qu’un emploi dans l’industrie génère a minima 1,5 emploi indirect et 3 emplois induits dans le reste de l’économie.

C’est un levier que nous actionnons depuis près de 5 ans, qui porte ses fruits, et nous poursuivrons nos efforts, avec France Relance et les 55 milliards déjà engagés - 70 milliards prévus d’ici la fin de l’année.

France Relance à fin septembre cela représente :

  • 10216 entreprises industrielles bénéficiaires - dont 86% de TPE et PME – pouvant se relocaliser, se digitaliser, se moderniser ;
  • 12,4 Md€ d’investissements productifs ;
  • plus de 231 000 emplois industriels créés ou confortés.

Un autre outil, « territoires d’industrie », a permis à tout le monde de se reconnaître, de se rassembler.

Ce programme a été conçu pour être porté sur le terrain dans les agglos par un binôme composé d’un élu et d’un industriel ce qui, en plus de favoriser l’intelligence collective, donne à cette initiative une vertu majeure : mettre de l’humain au cœur du projet et … de l’huile dans les rouages pour que tout le monde se parle et s’empare collectivement des problématiques propres aux entreprises industrielles de la région.

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