Une transformation sociale qui s’accélère…

pour aborder…  « un nouveau chemin »

Voici venu le temps des défis d’envergure. Après avoir fait le choix terriblement coûteux de figer l’économie, de privilégier l’humain à l’économie, le Gouvernement a entamé une course contre la montre.

Mais la relance s’avère plus progressive que l’arrêt…

Tout en poursuivant la surveillance du virus et en organisant sa mise sous contrôle, nous devons remettre notre pays sur le chemin de la croissance, sur un « chemin nouveau » que, tout comme le Président de la République, je souhaite plus vert, plus social et solidaire.

Cette relance ce sera l’affaire de tous : élus, administrations, entreprises, citoyens. Il faut en avoir conscience. Il était donc impératif de terminer la séquence électorale malheureusement interrompue le 16 mars et que les collectivités territoriales retrouvent des exécutifs opérationnels. Ce sera chose faite avec le troisième acte des EPCI aux alentours du 14 juillet.

Ne nous voilons pas la face ; la rentrée sera très difficile pour un grand nombre d’entreprises ; le plan de relance en préparation intègre ces données.

Nous ne partons pas de zéro, fort heureusement. La récente loi PACTE a permis déjà de simplifier certaines réglementations et normes en vigueur et aux entreprises de gagner en compétitivité. Nous allons poursuivre cette démarche ; j’y prends toute ma part au sein d’un groupe de travail de députés souhaité par le Ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire, qui veut avoir des retours « terrain ».

Côté social, le Plan d’investissement dans les compétences (2019-2022), poursuit sa mise en œuvre avec la publication de son appel à projets pour un montant de 17,5 millions d’euros en 2019.

Le PIC constitue un effort sans précédent de l’Etat pour la formation des personnes éloignées de l’emploi. Inédit à la fois au regard des montants consacrés et de sa durée pluriannuelle (5 ans), il porte l’ambition au plan national de former 1 million de demandeurs d’emploi et 1 million de jeunes, de répondre aux besoins des métiers en tension dans une économie en croissance, enfin de contribuer à la transformation des compétences, notamment liée aux transitions écologique et numérique.

La formation et le développement des compétences des salariés a été un des points abordés le 24 juin par le Président Emmanuel Macron avec des partenaires sociaux, conscients des difficultés.

Quatre thèmes prioritaires avaient en effet été fixés dans le cadre d’une nouvelle donne sociale :  l’emploi, l’insertion des jeunes, la formation et le développement des compétences des salariés et l’adaptation de l’assurance-chômage.

L’objectif est de mettre en place des solutions alternatives pour inciter les entreprises en sous activité à conserver leurs salariés plutôt que de supprimer des emplois. J’ai d’ailleurs reçu des représentants de personnels inquiets du plan social qui se profile et prêts à étudier des pistes de multi-emplois temporaires.

La France a innové en créant un dispositif d’activité partielle de longue durée, parmi les plus protecteurs au monde, applicable depuis le 1 er juillet.

C’est un choix de confiance dans le dialogue social, au plus près du terrain, pour que syndicats et directions trouvent les meilleurs accords.

L’Etat financera 85% de l’allocation versée aux salariés (avec un plancher et un plafond) et jusqu’à 80% des dépenses de formation pour inciter l’entreprise à former les salariés pendant les heures chômées. C’est un dispositif durable, permettant de soutenir les emplois de 6 mois à 2 ans.

L’activité partielle actuelle sera maintenue parallèlement jusqu’au 1er octobre ; elle sera remplacée par un dispositif plus incitatif. Là aussi, l’Etat soutiendra la formation des salariés.

La France poursuit donc sa stratégie de soutien massif à l’emploi afin que la crise ne se traduise pas, cette fois ci, prioritairement par des suppressions d’emploi.

Sur l’emploi des jeunes, la concertation va se poursuivre, le but étant d’obtenir des mesures opérationnelles dès septembre.

Concernant les travailleurs détachés, la ministre du Travail réunit les partenaires sociaux cette semaine pour encore mieux réguler le travail détaché et lutter plus efficacement contre la fraude.

Pour nous aider à surmonter cette crise sanitaire et économique sans précédent et relever les défis écologiques, sociaux et économiques qui nous attendent, vous avez aussi sans doute des idées ; je reste à votre écoute afin de continuer mon travail de parlementaire en concertation avec vous.

zoom sur...

Mes rapports parlementaires

rapport parlementaire

Retrouvez en téléchargement mes rapports d'informations