L’apprentissage : l’assurance travail !

La filière en apprentissage connaît enfin un regain d’intérêt: sur un an 353 000 nouveaux contrats ont été signés, soit +16% (+50 000). Au 31 décembre 2019 il y avait 485 000 apprentis en France.

Cette bonne nouvelle pour l'emploi et la jeunesse confortent la politique menée par le Gouvernement et la majorité présidentielle : celle d'investir pour l'avenir.

Trop longtemps dénigré et remis en lumière avec la loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », le contrat d’apprentissage est un excellent moyen de décrocher du travail : dans 8 cas du 10, l'apprenti est embauché.

Le nombre de jeunes formés progresse dans toutes les régions de France et dans la plupart des secteurs d’activité :

  • +11% d’apprentis dans l’industrie, où 87% des apprentis trouvent un emploi dans les 6 mois ;
  • +13% dans le BTP ;
  • +15% dans les Maisons Familiales Rurales ;
  • +37,4% d’apprentis chez les Compagnons du Devoir.

En région Hauts de France, le nombre de contrats d’apprentissage était de 24 435 en 2018, il est passé à 28 080 en 2019, soit une évolution de +15%.

Dans le Pas de Calais, nous sommes passés de 5 920 en 2018 à 7 503 contrats en 2019 soit une augmentation de … +26,7%.

Dans l'arrondissement de Béthune, 625 contrats d'apprentissage ont été signés.

Cette croissance historique est liée au changement de regard sur cette voie d’alternance qui combine formations théorique et professionnelle ; c’est aujourd’hui une filière d’excellence.« L’apprentissage c’est  l’ADN de l’artisanat qui doit continuer à attirer de plus en plus de talents, à créer de l’économie passion et aider les jeunes générations à entreprendre pour en faire les artisans de demain » déclare Bernard Stadler Président de la Chambre et des Métiers France

D’un côté nous avons des chercheurs d’emploi, de l’autre des entreprises artisanales à la peine pour recruter. Il fallait valoriser cette orientation professionnelle pour qu’elle ne soit plus subie mais choisie.

Cette transformation, il fallait l’organiser.

  • Une nouvelle offre et des modalités simplifiées

« La réforme de l'apprentissage a levé tous les freins pour permettre aux acteurs de terrain de développer cette voie royale vers l'emploi. Quelle bonne nouvelle pour notre jeunesse !» affirme Muriel Pénicaud, ministre du Travail.

Parmi les mesures phares ayant conduit au développement de l’attractivité des contrats d’apprentissage, on retrouve notamment la possibilité d’être apprenti jusqu’à la veille de ses 30 ans ou encore de signer un contrat d’apprentissage n’importe quand dans l’année.

L’apprentissage a également été revalorisé avec :

  • une augmentation des salaires des apprentis ;
  • une aide financière pour les apprentis majeurs qui souhaitent passer le permis de conduire ;
  • une aide pour les entreprises de moins de 250 salariés qui signent un contrat d’apprentissage avec un jeune qui prépare un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au baccalauréat.

 

  • Des CFA spécialisés et des secteurs innovants

Le changement le plus important à retenir, c’est que les entreprises peuvent désormais créer leurs propres centres de formation d’apprentissage (CFA) afin de préparer les jeunes aux compétences dont elles ont besoin. « le monde professionnel est le mieux placé pour connaitre les compétences clés des métiers et contribuer à définir des programmes plus adaptés, en coopération avec les autres acteurs. » a déclaré Philippe Darmayan Président de l’UIMM (industrie).

On compte ainsi 554 projets de nouveaux CFA dont 200 déjà réalisés et cela, dans de nombreux domaines comme la restauration collective, le médico-social, et les ressources humaines qui forment des jeunes au “recrutement durable”.

Le sport devient un secteur tendance avec, entre autres, le club de foot Montpellier Hérault Sport Club (MHSC), qui a inauguré son CFA en octobre 2019 mais aussi l’UCPA, qui, par l’ouverture de son centre national, a pu former 600 jeunes pour renforcer l’offre de formation en apprentissage dans les territoires et dans les filières en tension du sport, des loisirs, de l’animation et du tourisme.

Et dans le cadre de la Coupe de monde de rugby 2023, un nouveau CFA ouvrira pour former des administrateurs de clubs sportifs. Au total, c’est 2 023 apprentis recrutés au printemps 2021. « Facteur d’intégration, le sport est aussi un secteur économique d’avenir » affirme Claude Atcher, Directeur général de la coupe du monde de rugby.

Ces effets s’avèrent positifs chez les plus jeunes : l’année dernière, 70 949 jeunes en fin de classe de troisième ont formulé des vœux en faveur d’un apprentissage, soit une augmentation supérieure à 40% en deux ans. Du jamais vu !

Le pays se transforme, notamment pour donner à notre jeunesse un emploi, symbole de l’espoir en un avenir heureux.

 

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